Ce traité n’a pas d’objet spécifique, mais constitue un recueil de lois diverses, dont le dénominateur commun est qu’elles firent, à différentes époques, l’objet d’un témoignage (d’où le terme « Édouyot », qui signifie « témoignages »), porté par un ou plusieurs Tanaïm, quant à leur véracité.
Au passage, sont également présentés tous les sujets qui firent l’objet d’une discussion entre les ÉCOLES de CHAMAÏ et de HILLEL, et dont la spécificité est, qu’en l’occurrence, l’ÉCOLE de CHAMAÏ fut davantage tolérante que l’ÉCOLE de HILLEL.
Comme son nom l’indique, ce traité concerne les lois relatives à l’idolâtrie et aux relations qu’il est permis ou interdit d’avoir avec des idolâtres.
Dans ce cadre sont, entre autres, présentées les lois relatives aux transactions qu’il est interdit de contracter avec des idolâtres avant et après le jour de fête célébrant leurs idoles, les choses qu’il est permis et interdit de vendre ou de louer à des idolâtres, les choses et aliments appartenant à des idolâtres dont il est interdit de profiter et les lois relatives au vin appartenant à un non-juif, ou auquel un non-juif a participé à l’élaboration.
Dans ce cadre sont, entre autres, présentées les lois relatives aux transactions qu’il est interdit de contracter avec des idolâtres avant et après le jour de fête célébrant leurs idoles, les choses qu’il est permis et interdit de vendre ou de louer à des idolâtres, les choses et aliments appartenant à des idolâtres dont il est interdit de profiter et les lois relatives au vin appartenant à un non-juif, ou auquel un non-juif a participé à l’élaboration.
Il vient en contrepoint des lois sévères et restrictives évoquées dans les traités précédents, afin de nous enseigner que le véritable sage est celui qui sait éviter d’y être confronté, et ce, par le fait qu’il a cultivé une droiture à toute épreuve.
Venant ponctuer le Séder NEZIKIN, le traité ORAYOT présente les lois relatives aux sacrifices expiatoires qui devaient être offerts par la collectivité en cas de faute grave commise par l’ensemble de ses membres ainsi que les sacrifices qui devaient l’être par ses notables, dès lors qu’ils avaient également commis une faute grave.